Modélisation

 

L’idée étant lancée, il fallut réfléchir au montage expérimental qui pouvait le plus simplement possible représenter ce modèle. Philippe Maissa et Christian Mathis se sont penchés sur le problème. Très rapidement l’idée d’une manipulation optique avec des lasers est arrivée cependant Christian Mathis, qui avait déjà travaillé en optique souleva le problème de l’extension spatiale très limitée et du temps de relaxation (ou temps caractéristique) très court dans ces systèmes : 10-8 s pour un laser CO2 par exemple. Un temps d’évolution des structures très court rend les expériences très difficiles et/ou très coûteuses ; de plus si cela n’est pas spatialement étendu, alors la manipulation n’est pas très parlante. C’est pourquoi l’idée d’une manipulation d’hydrodynamique s’est alors imposée. Les avantages sont : une grande extension spatiale et des temps de relaxation importants (vision de la dynamique à l’œil ou avec un caméscope). De plus l’existence d’une expérience proche mais à une dimension (à Paris) a permis à nos chercheurs de valider leur montage.