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2. Mode image
       
        Pour le mode image, on place ici l’écran afin de le conjuguer avec le plan
image de l’objectif. On observe ainsi l’image réelle de l’échantillon mis dans le microscope. Il existe trois principaux modes en imagerie réelle: le champ clair, le champ sombre et l’imagerie en Haute Résolution.

ANALOGIE AVEC UN BANC OPTIQUE 1

C
onjugaison des images de diffraction et des images reelles


Montage reproduisant le trajet des électrons au sein du MET


Explication du montage: nous avons une source de lumière de type laser. La première lentille est on objectif de microscope. Directement derrière, en s, est positionné un diaphragme. Celui-ci doit être bien positionné sinon il peut être responsable d’une diffraction. S est au foyer de L1 de sorte que les faisceaux sortent de L1 parallèles Ceux-ci traversent la grille et sont focalisés par L2 en S’. La grille est un réseau en 2 dimension qui permet de faire l’analogie avec un cristal. C’est en S’, plan focal image de L2 que se trouve le cliché de diffraction.

Analogie avec le faisceau d’électrons qui traverse le MET

Le laser et les lentilles L0 et L1
sont situés avant la grille et permettent aux rayons lumineux d’arriver en mode parallèle sur le grille. Ces trois éléments représentent donc la partie illumination du MET avec le laser qui serait la source d’électrons et L1 et L2 les lentilles condenseurs.

La grille
est un réseau périodique à deux dimensions. C’est donc un bon modélisateur d’échantillon cristallin.

La lentille L2
agit comme l’objectif de ce montage. Elle focalise les rayons lumineux dans le plan de diffraction (S’).



La lentille L2’
permet de conjuguer l’écran soit avec l’objet (grille), soit avec le plan de diffraction S’’. Comme pour le MET l’écran est ici inamovible, c’est la lentille L2’ qui bouge.


Action de la lentille L2’
       

Faisons l’expérience de conjugaison avec un objet possédant un réseau périodique.
Sachant que l’écran est fixe,c’est la position de L’1 qui détermine ce que l’on observe sur l’écran. En effet la relation de conjugaison de descartes est
                                   
 1/O’A’ – 1/O’A = 1/f’1

On peut trouver une position pour L’1 afin d’obtenir l’image de l’objet sur l’écran, on
conjugue alors l’objet avec l’écran


Image d'un objet constitué d'un réseau vertical


Si L’1 est placée telle que S’ est quasiment au foyer de L’1, on aura l’image à l’infini du
cliché de diffraction



Cliché de diffraction du réseau vertical

   
    a
. Champ clair

 
Le faisceau transmis est utilisé pour former l'image. Lorsque plusieurs plans sont excités le contraste dépend du numéro atomique des constituants de l'échantillon. En effet, les électrons traversant l'échantillon peuvent subir des chocs élastiques et être déviés avec de grands angles. Ils ne sont alors pas détectés. Les éléments lourds apparaissent donc plus sombres et les éléments légers plus clairs. De même, les zones de l'échantillon les plus épaisses apparaissent plus sombres et les zones fines plus claires. Les meilleurs contrastes sont obtenus en mode « deux ondes » où l’intensité lumineuse n’est répartie que sur le faisceau transmis et un unique faisceau diffracté du cliché de diffraction.


    b
. Champ sombre

            E
n plaçant un diaphragme dans le plan focal, on peut sélectionner une famille de plans réticulaires particulières pour former l'image. L'image est donc formée uniquement par les électrons diffractés par cette famille. Les zones de l'image qui diffractent à des angles différents (toutes les autres familles de plans) apparaissent sombres. Ce mode permet principalement d'observer des défauts cristallins (comme les dislocations, puisqu'elles distordent localement la maille du cristal et donc modifient l'angle de diffraction).

    c
. Image en haute résolution
        Ce mode d'imagerie consiste à observer la matière à l'échelle atomique.

I
nteraction des faisceau diffractés:

        u
n faisceau diffractés contient l’information de périodicité du cristal dans une direction (fréquence spatiale).
        on reconstruit la périodicité du cristal avec, parfois la résolution atomique en sélectionnant à l’aide du diaphragme dans le cliché de diffraction, plusieurs tâches autour du faisceau transmis.

ANALOGIE AVEC UN BANC OPTIQUE 2

        Selection des points de diffraction et effets sur l’image reelle.


          C
ette expérience a pour but de montrer que le cliché de diffraction représente une décomposition des informations sur l’objet. Si nous sélectionnons une partie de ces informations , seulement celles-ci apparaitrons sur l’image réelle.
        La nouvelle manip utilise le même montage que la première mais cette fois nous nous servons des positions de conjugaison avec l’objet et le plan de diffraction déjà déterminés avec la première expérience. Nous placerons des fentes dans le plan de diffraction pour masquer une partie du cliché de points et masquer des informations sur l’image finale
        Avec le même objet que pour l’expérience précedente le cliché de points est le suivant.














En plaçant une fente qui joue ici le rôle de diaphragme dans le MET (veiller à ce que la fente soit bien mise au point, sinon celle-ci peut diffracter une partie du faisceau).

                                                            
                          On masque ici l’information correspondant à la                                                                                  période du réseau puisqu’on ne garde que le  faisceau transmis


cliché de diffraction masqué pour
 ne garder que le faiscau transmis




Si on conjugue maintenant l’écran avec l’objet
On obtient l’image finale suivante, débarassée
 du réseau, il ne reste que le fond, c’est la strioscopie.
En fait en reconjuguant l’ecran avec l’objet tout se passe
Comme si nous réalisions une transformée de Fourier
 inverse du cliché de diffraction modifié
                                                                                                     
                                                                                           l'objet débarassé de sa périodicité
                                   
                                                                                                                                                 
 



Ceci permet d’expliquer la sélection faite dans le cliché de points afin d’avoir une image réelle en
haute résolution
( travail peut-être possible 
sur les intensités, analogie avec le facteur de structure).