Les courbes de lumière

Les distances dans l'univers

La courbe de lumière dont les données sont en provenance de la lunette Charlois à l'O.C.A., va nous permettre de determiner quelle distance nous sépare de cette étoile:

On détermine tout d'abord les magnitudes maximum et minimum: Mmax et Mmin pour en déduire m:
Mmax=4.284
Mmin=3.519 <=> m=(Mmax+Mmin)/2=3.9015

Or dans le cas des céphéides, on va avoir la relation Période-Luminosité suivante :
M = -2.25 * log P - 1.5

Dans le cas de cette étoile on va avoir : P=5.366316 j d'où M =-3.14177155 or on a également m - M = 5*log d + 5 donc d=10^((m-M+5)/5)



d = 256.244357 parsecs

         Comparaison avec les résultats "théoriques"

On peut comparer ce résultat avec une observation bien plus précise du satellite HIPPARCOS : la valeur "théorique" de la distance est :

théorique = 275.42 parsecs

soit une erreur de
                           

Resultat de la spectroscopie

Tout d'abord il faut obtenir à partir de nos observations des spectres des étoiles considérées : L'analyse se fait grâce au logiciel IRIS © .

Il y a 5 étapes dans cette analyse :

Exemple de spectre obtenu à partir des données de l'observatoire de la Côte d'Azur : mesure sur l'étoile Polaire :


Au cours de notre stage, nous avons réalisé des observaations à l'O.C.A. sur les étoiles Sirius, Arcturus et sur l'étoile Polaire. Nous avons fait des mesures de spectres de différentes étoiles grâce au spectrométre LHIRES III. Nous avons ainsi pu déterminer les spectres du Soleil, de Sirius, de l'étoile Polaire, d'Arcturus et celui de la planète Mars. Une fois les spectres obtenus, nous les avons transformés en spectres en longueur d'onde comme cela est expliqué précedemment.

Nous ne mettrons que les meilleures mesures c'est à dire celles de Sirius, d'Arcturus et de l'étoile Polaire, les autres étant de qualité moindre.



Tous les spectres ont été recentrés sur la longueur d'onde 6562.8 Angstroms qui correspond à la raie d'absorption H-alpha. Cette raie correspond à l'élément Hydrogène. Il s'agit donc de la raie principale des étoiles puisqu'elles sont en majeure partie constituée d'Hydrogène. C'est pourquoi, on la retrouve dans tous les spectres réalisés.

Les figures montrent que la largeur de la raie d'Hydrogène varie en fonction de chaque étoile. Ce phénomène d'élargissement est dû aux constituants chimiques et aux paramètres physiques de l'étoile.