Contexte : historique – scientifique.
C'est
Anderson qui, en 1958 montra théoriquement l'existence du phénomène
de la localisation d'Anderson.
Pour observer ce phénomène, les chercheurs utilisaient un nuage d'électron qu'ils envoyaient sur un matériau conducteur contenant un grand nombre d'impureté.
Dans ces conditions, la localisation n'a jamais été clairement observé. En effet l'utilisation d'électron est gênante, car cela entraîne des interactions entre électrons.
C'est en 1994 que Lagendijk utilise pour la première fois un faisceau de photon pour visualiser ce phénomène. En 2006 Maret reprend et complète son expérience.
Nous avons étudié ces deux expériences à travers des publications scientifiques. La première de Lagendijk fût rédigé par le laboratoire d'Amsterdam en collaboration avec le laboratoire européen de spectroscopie non-linéaire de Florence. La seconde de Maret dût écrite par l'université de Konstanz (Allemagne).
Mode opératoire.
Nous
étudions donc ici deux expériences: celle de Lagendijk et celle de
Maret.
Celles-ci sont similaires dans le mode opératoire, mais le
faisceau de photon et le milieu de diffusion utilisé par ces
chercheurs sont différents.
En effet Lagendijk utilise un faisceau de photon de longueur d'onde 1064 nm et de fréquence 76 MHz. Ce dernier envoi son faisceau à travers un échantillon de poudre de semi-conducteur (GaAs à 99,999%) broyé. Ce milieu est considéré comme très diffusant pour la lumière. Ainsi, Lagendijk utilise plusieurs échantillons avec une poudre de GaAs constitué de grains ayant une taille allant de 10μm à 1μm de diamètre.
Quand à lui, Maret envoi un faisceau de photon de longueur d'onde 590nm sur un milieu compact composé de peinture blanche (poudre de TiO2 comprimé). De même que Lagendijk, il utilise plusieurs échantillons différent où la poudre est plus ou moins comprimé.
Au cours de ses expériences, le mode opératoire est sensiblement identique.
Il s'agit dans un premier temps de mesurer l'intensité de la lumière diffusée en fonction de l'angle de sortie de photon, de l'épaisseur de l'échantillon, ou du temps de parcours des photons.
Pour
cela des capteurs sont disposés en arc de cercle autour de
l'échantillon.