Localisation d'Anderson et état de Dicke.



Préambule

Dans le cadre du projet tutoré au cours du sixième semestre de la licence de physique, nous avons choisit le sujet portant sur la localisation d’Anderson.

Ce stage a été réalisé a l’institut non linéaire de Nice (I.N.L.N) sous l’encadrement de monsieur KAISER Robin.



Les expérience de Lagendijk et Maret   
Libre parcours moyen et localisation faible
              Diffusion d'un photon                


Qu’est-ce que la localisation d’Anderson ?

La localisation d’Anderson est un phénomène découvert théoriquement par P.W. Anderson en 1958. En effet, celui-ci s’aperçut que dans certaines conditions, le transport des électrons (conduction + diffusion) à travers de la matière condensée pouvait disparaître. C’est ce que l’on appelle une transition de phase : dans cette expérience, la localisation se manifeste par le passage d’un état conducteur à un état isolant.

L’origine de ce changement d’état est l’introduction d’un désordre important au sein du matériau en question.


Pour caractériser cette localisation, il est commun d’utiliser 2 critères :

-Le critère de Thouless.

-Le critère de Ioffe-Regel.


Ce phénomène reste cependant difficilement observable, ce qui l’a soumis pendant ces cinquante dernières années à une grande controverse au sein de la communauté scientifique.

Contrairement à Anderson, les chercheurs Lagendijk et Maret ont préféré à l’électron le photon car les interactions entre électrons rajoutent des interférences qui complexifient le problème, ce qui n’est pas le cas avec les photons.

Dans la suite, nous nous appuierons sur les expériences de Lagendijk et Maret.

Avant de traiter le phénomène de localisation, il est très important de comprendre quelques bases théoriques expliquant la physique du problème.

En effet ici, nous nous attarderons sur la localisation faible, et sur la transmission d’un faisceau de particules à travers un milieu.