PROJET ASTRO
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CONCLUSION
Pour conclure, nous
pouvons dire que nous avons réussi à avoir une
bonne courbe de lumière pour XO2 et une courbe de
lumière de moins bonne qualité pour GJ436. Mais
avec un petit télescope (focale de 6m et diamètre
de 40cm petit par rapport, par exemple, au "Very Large Telescope" au
Chili avec un diamètre de 8m pour chaque
télescope) et avec des conditions atmosphériques
moyennes (pollution lumineuse et taux de vapeur d'eau
élevé).
De ces courbes, nous avons pu en déduire certains paramètres. Nos valeurs sont en général conforme avec les valeurs réelles mais la précision est moins bonne. La recherche et l'observation d'exoplanètes continue de nos jours et des perspectives nouvelles apparaissent notamment avec le satellite CoRoT et le programme ASTEP : COROT Corot (pour Convection, Rotation et Transits planétaires) est un satellite dédié à la recherche des planètes extra-solaires, lancé le 27 décembre 2006 par le centre national d'études spatiales (CNES) en coopération avec l'agence spatiale européenne (ESA). Le satellite CoRoT est situé sur une orbite polaire à 827 km d'altitude et est constitué d'un télescope afocal de 27 cm de pupille ainsi que d'une caméra à champ large fonctionnant dans le domaine visible. La mission principale de CoRoT est l'analyse des mouvements sismiques des étoiles qui pourra renseigner sur leur structure interne. Il permet également de détecter la présence d'exoplanètes. Cette détection est rendue possible par la sensibilité aux très petites variations de lumière des quatre capteurs CCD de la caméra. La position du satellite sur une orbite polaire l'oblige à se retourner tous les six mois pour ne pas être ébloui par le Soleil. La durée maximale d'une observation continue est donc de cinq mois. CoRoT ne pourra repérer que des planètes très proches de leur étoile, c'est à dire n'étant pas situées dans la zone définie comme pouvant abriter une vie extraterrestre.
Description du satellite: D'une masse de 630 kg, CoRoT mesure 4,2 mètres de long par 1,9 mètres de diamètre. Son énergie est fournie par deux panneaux solaires de chaque côté délivrant une puissance de 380 watts.
Le satellite utilise la
plate-forme Proteus. Sa charge utile de 300 kg est
composée d'un
télescope afocal et d'une caméra
numérique grand champ (2,7° x 3°)
fonctionnant dans le domaine visible et
sensible à de très faibles variations de
lumière. La matrice CCD est composé
de quatre capteurs de 8 millions de pixels chacun. Deux des capteurs
sont
consacrés à l'astérosismologie, les
deux autres à la recherche des planètes
extrasolaires. La précision du pointage est de l'ordre de
0,2 seconde d'arc. Le
satellite étudiera alternativement, durant 6 mois chacune,
deux zones du ciel
situées à l'intersection du plan galactique et de
l'équateur céleste (les «
yeux » de CoRoT). Le logiciel de vol est en charge
des traitements des mesures de photométrie.
1. CCD camera and electronics: Captures et analyses la lumière des étoiles. 2. Baffle: Travaux pour protéger le télescope de la lumière. 3. Telescope: Un miroir de 30cm, il considère le champ d'étoiles. 4. Proteus platform: Contient des équipements de communication, de contrôle de température et de la direction des contrôles. 5. Solar panel: utilisation du rayonnement solaire pour alimenter le satellite. Le télescope CoRoT est à grand champ de 27 cm de diamètre fonctionnant dans le domaine visible, qui collecte et concentre les photons et forme une image du ciel sur les détecteurs, installés dans le bloc focal. Il doit mesurer avec une très grande précision les variations de la lumière reçue des étoiles.
Toute perturbation de cette
intensité, provoquée par l'instrument
lui-même ou par l'environnement spatial
est donc à minimiser, en particulier la lumière
parasite générée par la Terre.
C'est ce qui a déterminé la conception optique de
l'instrument.
Quelles types d'exoplanètes vise-il ?
CoRoT observe un très grand nombre d’étoiles de façon ininterrompue et mesure de façon très précise les variations de la lumière émise par chacune d’elles. À chaque série d’observations, environ 12 000 courbes de lumière sont ainsi obtenues. Il mesure ces courbes sur des durées allant jusqu'à 150 jours et de manière pratiquement ininterrompue. Il s’agit en cela d’une première mondiale.
Première exoplanète detectée par CoRot 4 mois après son lancement, CoRoT découvre sa première exoplanète baptisée COROT-Exo-1b, qui est, comme c’est souvent le cas, une planète gazeuse géante. Elle est située dans la constellation de la Licorne, à 1500 années-lumière de la Terre. Elle orbite en 1,5 jours autour d’une étoile qui est une naine jaune semblable au Soleil. Son rayon est estimé à 1,78 fois celui de Jupiter pour une masse de 1,3 fois celle de cette dernière. La courbe
de lumière
d’un transit de Corot-Exo-1b observé par le
satellite Corot en mai 2007.
ASTEP
Le Laboratoire Fizeau de Nice (ex LUAN) est acteur principal du développement de l’astronomie au Dôme C, avec le projet ASTEP (Antarctic Search for Transiting Extrasolar Planets).C'est un projet dédié à la recherche de transits planétaires depuis le Dôme C. Ce site réunit en effet plusieurs atouts majeurs pour la recherche d’exoplanètes en transit depuis la Terre: une nuit continue de 3 mois pendant l’hiver austral, avec très peu de nuages et pas de précipitations. ASTEP est un premier pas vers un programme ambitieux de recherche photométrique de transits planétaires au Dôme C, avec la possibilité d’être en compétition avec des programmes similaires depuis l’espace. ASTEP permettra de qualifier le site du Dôme C spécifiquement pour la recherche de transits planétaires par photométrie et d’obtenir en même temps des détections d’exoplanètes scientifiquement intéressantes. Le projet est développé suivant 2 phases: ASTEP South, une lunette de 10cm de diamètre avec une caméra CCD de 16M pixels (grade B), sera installée dès l’hiver austral 2008 et observera le champ du pôle sud céleste en continu pendant 3 mois. ASTEP, un télescope de Newton de 40cm avec une caméra CCD de 16M pixels (grade A), débutera ses observations à partir de l’hiver austral 2009. Il s’agit ainsi d’observer avec un CCD de bonne qualité, un champ relativement petit (moins d’un degré carré) pour tenter d’atteindre une grande précision photométrique sur plusieurs milliers d’étoiles. La stratégie observationnelle de ASTEP est inspirée de la campagne OGLE qui est celle qui a conduit à ce jour à la plus grande moisson de planètes en transit. |