Analyse de la Thermoluminescence

Afin de pouvoir résoudre les M+3 ODE (équations différentielles ordinaires) non linéaires couplées utilisées dans le modèle, nous avons utilisé le logiciel Scilab. Lors de cette simulation numérique, nous avons cherché différents jeux de paramètres faisant correspondre les courbes numériques et expérimentales.

Il y a non unicité de la solution : pour différents jeux de paramètres, on obtient de bonnes approximations de la courbe expérimentale. Cependant elle nous donne des renseignements sur les pièges : la forme de la courbe expérimentale nous permet de définir le nombre de pièges, en effet si le nombre de pièges du modèle est insuffisant, les courbes expérimentale et théorique ne correspondront pas.
On a pu observer que pour différents jeux de paramètres donnant de bonnes approximations des courbes, les énergies des pièges étaient relativement proches : cela nous fournit un ordre de grandeur sur la profondeur des pièges.
De plus les poids donnent des informations sur l'abondance relative des pièges

Le déclin étant dû à des pièges de faibles énergies, nous avons eu besoin d'une nouvelle approche à basse température afin d'étudier ces pièges.

Nous avons donc réalisé cette expérience à basse température. Pour cela, nous nous sommes servis du deuxième dispositif disponible.

Nous avons placé notre échantillon dans une enceinte sous vide secondaire ( 10-3 Pa). Puis nous avons chauffé jusqu'à une température de 400°C pour vider les pièges. On a refroidi avec de l'azote liquide jusqu'à -196°C. L'échantillon a été irradié à 45kV et 35mA pendant 15 minutes. Enfin nous avons réalisé la lecture TL.

Contrairement ce que laisser suggérer la TL à température ambiante dont la luminescence est très faible à température ambiante, on peut voir qu'il existe plus de pièges et de plus basses énergies.

En parallèle de l'analyse basse température, nous avons réalisé une étude plus poussée du déclin.