Modélisation et implémentation robotique de l'accroissement de la compléxité des systèmes nerveux au cours de l'évolution
Le Potentiel d'Action :
Il est bien de savoir aussi que le potentiel d’action est un phénomène tout ou rien, c'est-à-dire qu’il a toujours les même caractéristiques
aussi bien pour ce qui est de sa forme que pour la valeur de son amplitude (voir Sch. 6). Plus précisément, il correspond à une
dépolarisation transitoire, locale, brève et stéréotypée de la membrane des neurones.
Le potentiel d’action se décrit en 6 étapes :
Tout d’abord le potentiel est au repos (-70 mV).
On stimule le neurone. Les canaux Na+ s’ouvrent pour dépolariser le milieu intracellulaire. Lorsque la concentration en Na+ arrive
à son maximum, les canaux Na+ se ferment. (le potentiel a atteint une valeur de 30 mV).
Les canaux K+ s’ouvrent pour laisser sortir les ions K+ présents.
Les ions K+ sortent de la membrane pour lui permettre de se repolariser jusqu'à atteindre la valeur de repos.
Les canaux K+ mettent plus de temps à se refermer ce qui crée une surconcentration d’ions K+ et donc une phase d’hyperpolarisation,
c’est-à-dire que la valeur du potentiel est plus faible (-90 mV) que celle du potentiel de repos (-70 mV ). Durant cette phase,
on distingue deux périodes : une période réfractaire absolue suivie d’une période réfractaire relative. Durant la première période,
le neurone ne peut plus déclencher de PA. Alors que lors de la deuxième, il est possible que le neurone puisse en re-déclencher un
mais il lui faudra une stimulation plus forte pour que cela se fasse.
Enfin, pour retrouver un équilibre électrochimique, les pompes Na+ et K+ prennent le relais. Ce qui va permettre de faire sortir les ions K+
et faire entrer les ions Na+ pour permettre au potentiel de retrouver sa valeur de repos et donc la possibilité de générer à nouveau un PA.