Pour cela nous avons réalisé une première expérience où nous utilisons notre capteur optique comme un capteur de courbure.
Puis nous l'avons utilisé comme un capteur d'eau, afin de voir quelle était sa sensibilité par rapport à l'eau.
Nous allons donc, tout d'abord, présenter nos expériences (montages et conditions) puis nous présenterons les résultats les plus interessants obtenus par nos appareils de mesure et enfin nous interpréterons ces résultats obtenus.
On précise que notre capteur correspond à un montage SMF-MMF-SMF, soit une fibre monomode soudée à une fibre multimode de 9 mm de longueur ( longueur de ré-imagerie choisit dans le chapitre précédent et trouvée grâce à la formule du calcul de la distance de ré-imagerie du rapport) encore soudée à une fibre monomode d'au moins 1 mètre de longueur (pour bien vider tous les autres modes).
Expérience
Résultats
Nous avons fait 2 séries de mesures à l'aide du spectromètre, une première en faisant les décalages suivant en mm (0, 0.5, 1, 1.5, 2, 2.5, 3, 3.5,
4, 4.5, 5, 6, 7, 9, 11 et 15).
Et une deuxième série effectuée, à peu près 1h30 plus tard, en enlevant et en remettant le scotch, pour voir si on avait
bien une conservation des resultats et si notre sysytème est senssible à l'nvironnement extérieur.
Les décalages en mm de la deuxième série sont: 0, 0.5, 1, 1.5, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 11, 13, 15.
Au vu du grand nombre de données récoltées nous avons synthetisé nos résultats sous forme de courbe,
en prenant en compte les variation de puissance d'un seul point donné sur le spectre (pour certains décalages )les courbes seulement pour
certains décalage et pas tous, et seulement pour la première serie de mesure :
On remarque alors qu'il y a des longueurs d'onde pour lesquelles les variations de puissance sont beaucoup plus importantes que d'autres. A ces longueur d'onde nous aurons donc un meilleur capteur (car plus la puissance captée est grande plus le capteur est sensible et donc plus simple à calibrer).
C'est donc celles-ci que nous étudierons dans la partie "interprétations".
Le tracé A représente la fibre courbée avec un décalage de 15 mm (lors de la deuxième série de mesure) et le tracé B la fibre avec la même courbure mais entourée d'eau.
On a choisi une courbure avec ce décalage car on a remarqué que plus le décalage est important moins les variations de puissances sont grandes, et sachant qu'en rentrant en contact avec l'eau, il y a de grandes chances que l'angle change, il était donc préférable d'être dans cette configuration pour que ce changement d'angle ait le moins d'influence possible sur les résultats.
Le rendu du spectromètre étant en noir et blanc, il est difficile de distinguer les deux courbes, mais cela est de toute façon peu intéressant car on remarque déja bien que les courbes sont très semblables et que l'eau n'a donc que très peu d'effet sur l'intensité en sortie.
Interprétation