Projet tuteuré réalisé au laboratoire Lagrange sous la tutelle de Marcel Carbillet
Ci-après, les images des GUI des modules paramétrés pour la simulation :
Modules | Paramètres |
---|---|
ATM | Sans atmosphère turbulente |
SRC | Source ponctuelle à l'infini |
GPR |
∅ du téléscope : 1m, sans obstruction centrale |
IMG | λ = 500 nm/1650 nm, Δx = 0.025 arcsec, # de pixels : 64×64, sans bruit |
DIS | table de couleur rouge, image élevée à la puisance 0.2 |
Après avoir défini les paramètres propres
à chaque module, nous l'enregistrons dans le dossier par défaut ~/Projects/nomduprojet/project.pro
. Notre projet porte le nom de "test".
Nous nous servons de la commande >.r Projects/test/project.pro.
Le programme s'éxecute comme montré sur
la vidéo de simulation d'un projet.
Nous nous retrouvons avec les deux réponses impulsionnelles suivantes
:
Réponses impulsionnelles pour λ = 500 nm (à gauche) et λ = 1650 nm (à droite).
Une autre routine d'IDL nous permet
d'afficher la coupe de nos réponses impulsionnelles à l'endroit voulu :
>plot, img[32,*] ; où [32,*] désigne les coordonnées graphiques.
Vu que nous voulons sélectionner par exemple toutes les ordonnées pour
le centre de la tâche centrale, nous choisissons la 32 ème ligne (le centre
des abscisses de l'image) et * qui désigne toutes les ordonnées.
Coupes des réponses impulsionnelles pour λ = 500 nm et λ = 1650 nm.
Nous pouvons remarquer qu'il s'agit
de fonctions J
1cqui décrivent bien une tache d'Airy (cf cours d'Optique Ondulatoire
d'Eric Aristidi).
Nous comparons la largeur à mi-hauteur de cette fonction à celle de notre
réponse impulsionnelle et grâce à l'équation donnée plus haut, nous trouvons
:
Théorie | 0"0"1031 pour λ = 500 nm
0"3403 pour λ = 1650 nm |
---|---|
Expérience |
0"1011 pour λ = 500 nm
0"3335 pour λ = 1650 nm |
Les valeurs trouvées avec l'expérience sont relativement proches de la
théorie. Cette expérience en est une bonne approximation.
Dans cette partie, nous faisons varier
un autre paramètre : la taille caractéristique de l'atmosphère turbulente
L
0 . Cette variation va nous permettre de voir comment elle
affecte la réponse impulsionnelle, ce qui va nous permettre de valider
la théorie de Roddier.
Nous mettons une atmosphère turbulente avec les paramètres des modules
suivants :
Modules |
|
---|---|
ATM | Avec atmosphère turbulente, r 0= 10 cm, moyenne statistique, L 0= 20m/∞ |
SRC | Source ponctuelle à l'infini |
GPR | ∅ du téléscope : 1m, sans obstruction cerntrale |
IMG | λ = 500 nm/1650 nm, Δx = 0.025 arcsec, # de pixels : 64×64, sans bruit, intégration : 100 itérations |
DIS | table de couleur rouge, image élevée à la puisance 0.2 |
Comme le cas pour l'absence d'atmosphère,
nous éxecutons le projet depuis le terminal.
Nous trouvons comme valeurs pour la largeur à mi-hauteur des réponses
impulsionnelles :
Théorie : λ/r 0= | 1"01 pour λ = 500 nm
0"79 pour λ = 1650 nm |
---|---|
Expérience : λ/D = |
0"79 pour λ = 500 nm
0"65 pour λ = 1650 nm |
Réponses impulsionnelles pour λ = 500 nm et λ = 1650 nm.
Il s'agit ici de la théorie de Roddier,
qui trouve ces valeurs en supposant être dans le modèle de Kolmogorov (L
0→ ∞) : c'est la raison pour laquelle les résulatts trouvés ne se
rapprochent pas de la théorie de Roddier.
Les coupes de ces images donnent :
Coupes des réponses impulsionnelles.
Remarques :
Nous faisons maintenant tendre L 0→ ∞ pour pouvoir voir l'influence de s'assurer L 0sur les mesures et vérifier la théorie de Roddier évoquée précédemment. Nous trouvons les résultats suivants, comparé à ceux de la théorie :
Théorie : λ/r 0= | 1"01 pour λ = 500 nm
0"79 pour λ = 1650 nm |
---|---|
Expérience : λ/D = |
0"92 pour λ = 500 nm
0"83 pour λ = 1650 nm |
Ces mesures montrent, pour une taille
caractéristique de la couche de turbulences tendant vers ∞, que les largeurs
à mi-hauteur se rapprochent sensiblement de la théorie de Roddier.
Nous pouvons supposer que celles-ci ne sont pas égales car tous les
paramètres physiques ne sont pas pris en compte, et parce que nous avons
pas la même configuration que celle de Roddier lors de ses mesures.
Réponses impulsionnelles et leur coupe pour L 0→ ∞
Grâce à ces mesures, nous avons pu expliciter l'effet d'une variation de longueur d'onde du front d'onde ou de la présence d'une atmosphère turbulente : la déformation de la réponse impulsionnelle y est étroitement liée.