Au cours des missions spatiales, des techniques de télédétection, telles que la spectroscopie et l'imagerie, sont utilisées pour observer la structure nuageuse et déterminer, entre autres, la composition chimique et le profil de vitesse des vents. Cependant, ces techniques sont globalement limitées par la couverture nuageuse, située entre 500 et 1500 hectoPascals. L'atmosphère jovienne n'a donc pu, pour l'instant,être sondée que jusqu'à quelques dizaines de milliers d'hectoPascals, c'est-à-dire que l'on n'a accès directement qu'à la stratosphère et la limite supérieure de la troposphère Tout l'intérieur de la planète demeure invisible, et n'est accessible que par des simulations numériques complexes. Il est utile de préciser que Jupiter ne possédent pas de surface solide et donc qu' un repère a été déterminé arbitrairement : l'origine des longitudes a été fixée sur un méridien central à un instant donné et la période de rotation de la planète est calée sur celle de son champ magnétique. Voici la description de la structure de l'écoulement puis l'approche statistique du problème.
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