CHARA / VEGA

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CHARA/VEGA
Stratégie d'observation


CHARA

Construit en 1999 par l'université de Georgie, l'interféromètre CHARA (Center for High Angular Resolution Astronomy) est aujourd'hui le plus performant dans les longueurs d'ondes de la lumière visible.

Il a été installé sur les crètes du Mont Wilson entre les coupoles historiques du téléscope Hooker et du téléscope 60 pouces.

L'observatoire du mont Wilson est un observatoire astronomique situé dans le comté de Los Angeles, en Californie. Il se trouve au sommet du mont Wilson, à 1 742 mètres d'altitude, dans la chaîne des monts San Gabriel près de Pasadena, au nord-est de Los Angeles.

Les faibles turbulences atmosphériques et la qualité de l'air au sommet du mont Wilson en font tout naturellement l'un des meilleurs sites pour l'observation astronomique d'Amérique du Nord, et en particulier pour l'interférométrie. La croissance de l'agglomération de Los Angeles a cependant réduit les possibilités pour l'observatoire de scruter les objets du ciel profond, mais le site demeure tout de même un lieu important pour la recherche scientifique. Historiquement, un très grand nombre de découverte astronomique de la première moitié du XXe siècle ont été réalisées à l'observatoire du Mont Wilson, parmi lesquelles l'expansion de l'univers.


Il est équipé de 6 télescopes de 1 mètre de diamètre et disposés en une forme de "Y" avec des lignes de bases allant de 30 à 330 mètres.


chara


CHARA était prévu pour fonctionner dans le domaine visible, mais les premiers instruments fonctionnent dans le domaine de l'infrarouge proche. VEGA va enfin réaliser les objectifs visibles de CHARA et propulser cette installation unique au niveau de l'interféromètre ayant la plus grande résolution spectrale et spatiale.


Point délicat


Les faisceaux lumineux doivent parcourir exactement la même distance entre chacun des télescopes et le foyer commun, faute de quoi il est impossible d'atteindre la résolution escomptée.

Ces parcours sont égalisés grâce à des "lignes à retard" de plusieurs dizaines de mètres de long, aux extrémités desquelles des miroirs canalisent la lumière issue des téléscopes (CHARA Beam Synthesis Facility). Sur chacune de ces lignes, l'un des miroirs est mobile et se déplace afin de maintenir en permanence la même longueur aux faisceaux lumineux.

L'opération est compliquée par la précision requise (1um, soit le centième de l'épaisseur d'un cheveux) et par la rotation de la Terre, qui peut obliger certains chariots à se déplacer à 3mm par seconde. La lumière ainsi réunie de manière cohérente est ensuite analysée par divers instruments (spectromètre, polarimètre, etc ...) exactement comme au foyer d'un téléscope traditionnel.