Franges d'interférences

Lors de l'étude du splash de notre goutte, nous avons constaté la présence d'ondulations sur la surface de la goutte, lorsque celle-ci est en phase de repli.




Celles-ci sont dues à la présence d'un film d'air très fin qui se forme avant le contact avec le substrat. Ceci est lié à la contrainte visqueuse de l'interférence substrat-liquide, qui est contre-balancée par les interactions à longues-portées entre le liquide et la surface du substrat.

De Gennes avait prédit ce comportement et de nombreuses expériences ont validé ses prédictions.
Ce phénomène peut-être montré de manière simple, à l'aide d'un interféromètre quelconque (Michelson, Fabry-Pérot, Mach-Zender, etc...).

La cavité d'air qui se forme sous notre goutte est de l'ordre du micron. L’éclairage de cette cavité avec une lampe à sodium (longueur d’onde 588 nm) produit des franges d’interférences qui révèlent les variations d’épaisseur de la membrane d’air.