Remerciements

Nous tenons à remercier sincèrement notre tutrice Mme Céline Cohen enseignant chercheur à l’Université de Valrose, pour son investissement personnel, ses conseils et son expérience durant toute la période du stage. Nous tenons également à remercier Mme Yaroslava izmaylova pour l'implication dont elle a fait preuve pour nous aider à réaliser les systèmes microfluidiques en salle blanche, ainsi que l’Université de Nice Valrose pour la mise à disposition de locaux et le prêt de matériel.

Introduction

Depuis une dizaine d'années, l'homme a imité la nature en produisant des objets traversés par des écoulements micrométriques. Par exemple, l'arbre répartit la sève dans des millions de capillaires micrométriques, sous un contrôle très rigoureux. L'araignée fait fonctionner un microréacteur très sophistiqué permettant de produire le matériau nécessaire pour sa toile et dans les cellules, les échanges de matière à travers la membrane sont rigoureusement contrôlés.

La grande variété de champs d'investigation offerte par la microfluidique, représente un atout majeur pour son développement. En effet, Les systèmes microfluidiques sont des dispositifs qui comportent un ensemble de composants miniaturisés autorisant l'étude et l'analyse d'échantillons chimiques ou biologiques. Véritables « microprocesseurs pour la biologie » ils permettent de remplacer des instruments encombrants et très coûteux. La microfluidique représente pour la biologie et la chimie une révolution semblable à celle apportée par les microprocesseurs à l'électronique et l'informatique.

Il existe plusieurs techniques de microfluidique pour fabriquer des gouttes. Les plus connues sont la jonction T et la focalisation hydrodynamique d'écoulement "Flow Focusing". Dans notre cas, on s'intéresse seulement à la seconde.