pour le choix des sites astronomiques

Le GDIMM

De l'anglais Generalized Differential Image Motion Monitor, le GDIMM est l'instrument inventé pour caractériser la turbulence atmosphérique. Développé grâce à la collaboration entre ingénieurs et astrophysiciens, un modèle est actuellement en développement à l'Observatoire de la Côte d'Azur. Idéalement, un GDIMM totalement automatisé sera mis en place pour la fin d'année 2014.

GDIMM

Depuis une trentaine d'années, de nombreuses équipes de recherche (dont celle de A. Ziad & E. Aristidi) parcourent les quatre coins du monde pour pouvoir qualifier de nombreux sites. Parmi ceux-ci, l'Antarctique (Concordia) s'est vue visité par le coronographe stellaire Corona

I. Contexte économique

Rappelons tout d'abord l'interêt d'une estimation de la turbulence atmosphérique : savoir si un site astronomique est apte à faire de bonne mesure, c'est-à-dire à savoir si l'erreur instrumentale d'une mesure est supérieure à l'erreur dûe à l'atmosphère. Par conséquent, l'appareil n'à pas vocation à être fixe : il est transportable et de taille humaine (environ 1m 65 au Mont Gros, fixations comprises).

Un projet primordial, en plein développement à l'observatoire de la Côte d'Azur, est d'automatiser tout le fonctionnement du télescope. Ainsi, il deviendrait un outil de mesure d'erreur lors d'observations parallèles dans un même lieu.

II. Fiche technique

Observons l'appareil plus en détail. Celui-ci est composé d'un télescope muni d'un masque monté sur un pied qui le fixe au sol lors des mesures. Dans le masque sont perçées deux ouvertures extérieures (1 et 2 de la figure ci-dessous) d'un diamètre de de = 6 cm séparés d'une distance L = 20 cm devant lesquelles sont collées deux lames prismatiques chargées de dévier la lumière provenant de l'étoile observée et de créer deux spots lumineux sur le capteur de la caméra. Le télescope ne pointant que sur une seule étoile, les deux ouvertures captent des portions de front d'ondes légèrement différentes. On observe alors, au foyer du télescope deux images de la même étoile qui se déplace en fonction des perturbations atmosphériques. Ces deux ouvertures permettent de mesurer le seeing, grâce à un calcul différentiel qui suipprime les vibrations mécanique de l'appareil. Une troisième ouverture, d'un diamètre dc = 10 cm avec une obstruction centrale de diamètre e = 4 cm est perçée comme le montre la photo ci-dessous. Elle à pour fonction de permettre la détermination de l'angle d'isoplanétisme et de l'échelle externe.



III. L'acquisition des données

Une caméra est branchée de sorte à capturer le signal reçu par le télescope. Toutes ces informations sont capturées par ordinateur.

Lors d'une observation, on capture une série de N images avec N = 200, 500 ou 1000. Cette série de N images est communément appelée bloc (du fait de la représentation en trois dimensions que l'on peut se faire).


Chaque image à une dimension de 659×493 pixels où 1 pixel équivaut à 7.4 micromètres. Ainsi, nous pouvons évaluer la valeur de chaque paramètre en exploitant chaque bloc.

Pour chaque bloc, on note certaines informations concernant l'expérience :

  • la date ainsi que l'heure de capture d'un bloc (la capture d'un bloc dure une à deux minutes tout au plus)
  • les coordonnées géographiques du lieu d'observation : la latitude Λ et la longitude Φ
  • les coordonnées sphériques sur la sphère céleste de l'étoile : l'ascension droite α et la déclinaison δ
  • le mode d'acquisition : T1 qui correspond à un temps d'exposition de 5 ms (réglable) ou T2 ; l'important est d'avoir un temps d'exposition très court pour "geler" la turbulence.
  • de nombreuses autres informations comme le nombre d'images capturés, le mode utilisé, la conversion de pixels en mesure angulaire puis métrique figurent également dans un fichier informatif propre à chaque bloc



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Remerciements

Nous tenons en premier lieu à remercier M. Éric Aristidi pour tous ses conseils, ses explications mais également sa disponibilité sur toute la période des projets. Merci également à M. Aziz Ziad pour avoir su nous donner une ligne à suivre et nous avoir permis de participer à la campagne d'observation au Mont Gros (malheuresement, la saconde au plateau de Calern n'aura pu se faire). Pour la bonne humeur lors de cette soirée malgré les difficultés informatiques, nous souhaitons également à remercier toute l'équipe (Yan Fanteî-Caujolle, Julien Chabé, Baptiste Roland, etc.). Également merci à Mme Valérie Doya pour son implication dans son rôle de coordinatrice tout au long du semestre et pour son cours d'introduction au langage HTML. Sans oublier nos camarades Blop, Mstein & OnchePower pour l'entraide lors de la rédaction des rapports et le développement des sites web. Puis, pour finir, un nouveau remerciement à M. Aristidi pour avoir su nous dénicher un lieu de travail au calme au bâtiment Fizeau.