Nous observons donc que notre approximation faite, selon laquelle le four a un rayonnement comparable à celui du corps noir, était légitime, en effet nos courbes théoriques concordent à peu près avec les courbes expérimentales. Nous avions supposé que les variations de température étaient liées aux interférences, et effectivement, c'est bien le cas puisque dans nos calculs théoriques, nous avons pris en compte le coefficient de transmission optique qui nous a permis d'obtenir la variation de température.
 
   Cependant, l'accord n'est pas parfait, nous observons un léger décalage au niveau des périodes d'oscillations mais aussi une différence d'amplitude.
 
 
Ces désaccords peuvent être dus à plusieurs facteurs :
 
- Nous n'avons pas pris en compte l'absorption du GaN dans nos calculs théoriques.
- Notre modèle théorique est basé sur le rayonnement du corps noir, en cela nous obtenons un modèle s'appliquant à des surfaces parfaitement lisses, alors que pour l'expérience, le " buffer " n'était pas parfait, c'est-à-dire qu'il comportait quelques rugosités.
- Nous n'avons pas pris en compte le coefficient de transmission du hublot en verre.