Notre interférometre : différences avec un montage classique

 

      L'interféromètre que nous avons monté diffère légèrement d'un Michelson classique. D'abord parce que l'on veut séparer les faisceaux aller et retour de chaque bras afin de placer nos fibres. Pour cela on va utiliser à la place des miroirs des rétroréflecteurs composés de trois miroirs disposés en coin de cube pour leur propriété suivante : 

             Le faisceau réfléchi ressort toujours parallèle et non confondu au faisceau entrant.

 

 

 

 

Rétroréflecteur

 

 

      Ensuite parce que pour pouvoir récupérer le faisceau réfléchi sur chaque bras on remplace la paire séparatrice-compensatrice par un cube séparateur (deux demi-cubes collés l'un à l'autre, la surface de contact jouant le rôle de la séparatrice).

 

 

 

 

Cube séparateur (vue de dessus)

 

 

 

       Enfin, afin de s'affranchir au maximum des problème de cohérence temporelle, on utilise comme source un laser de longueur d'onde 632,8 nm dont la longueur de cohérence est de l'ordre de 300m, on peut donc considérer que l'on travaille en lumière monochromatique. Par souci d'encombrement le laser n'est pas placé directement en entrée du Michelson (voir schéma du montage).

Cependant sous incidence normale la proportionnalité de I avec cos²(π*ν*τ) est conservée.

 

 

Schéma de la configuration de base de l'interféromètre