Analyses au microscope et au profilometre
À l'aide du Tableau et de la figure représentant les images MEB des polymères, il est possible d'analyser la rugosité
et la morphologie des polymères obtenus. En comparant les polypyrènes à fluor
dans leur chaîne et ceux avec l'hydrogène, leur rugosité croît en augmentant
chaque scan. En effet la valeur de Rq est de plus en plus élevée lorsque la surface
passe de 1 scan à 3 scans et enfin à 5 scans.Il est remarqué que la plus haute
rugosité pour les polypyrènes-H se trouve au 3 scans. Ce n'est pas le cas pour
les polypyrènes-F où la plus grande rugosité se trouve au 5 scans. Au niveau des
chaînes d'hydrogènes, C10H21 et C12H25 possèdent une surface lisse puisque la
valeur de l'angle de contact augmente très peu malgré le passage au scan supérieur (ceci est aussi vu au niveau microscope). Pour les autres chaînes, une formation
de particules sphériques sur la surface est observée, lorsqu'on diminue le nombre
d'atomes de carbone, la taille des particules sphériques diminue. Pour les chaînes
fluorées, lorsque le nombre d'atomes de carbone augmente, il y a plus de couches
déposées sur la surface.
La première
remarque qui peut être faite est que plus il y a de carbones dans la chaîne, plus il
y a des particules sphériques. Ceci est vérifié pour les deux types de polypyrènes
étudiés (ceux avec un H dans leur chaine et ceux avec un F). Ces particules sphériques indiquent la rugosité accrue. Si elles sont plus nombreuses sur une surface
que sur une autre, alors cette surface a une rugosité plus élevée. Grâce à ces images
MEB obtenues, il est possible de faire l'analogie entre elles et les images obtenues
par profilométrie optique. Ainsi si la surface sur les images MEB est presque lisse,
ceci doit correspondre aux surfaces homogènes dans les images du profilomètre.
Dans le cas où la surface sur les images MEB contient des particules sphériques
(rugosité plus élevée de la surface) la profilométrie optique dans ce cas-là donnerait
des images de surfaces non-homogènes.
Sur les images par profilomètrie optique des polymères conducteurs étudiés, différentes couleurs sont présentes. Chaque couleur
définit une profondeur plus ou moins grande (voir échelle). Le rouge correspond
à la grandeur maximum du pic et le bleu celle du minimum. Il serait très intéressant
de comparer les images MEB avec les images obtenues à l'aide du profilomètre.
En effet à travers les images par profilomètrie, celles-ci indiquent si la surface est
homogène ou hétérogène. L'homogénéité de la surface est décrite par la multitude
de couleurs. Les images composées de plusieurs couleurs allant du bleu jusqu'au
rouge indique que la surface est homogène. Par contre les images où il y a du rouge
et du bleu indiquent qu'il s'agit d'une surface non homogène. En effet au niveau
de l'échelle ces couleurs sont opposés, donc cela indique qu'il existe des emplacements
où la surface est en relief. Ces observations sont en accord avec les images
MEB puisque les images sont représentées par des surfaces presque lisses (cas où il
y a toutes les couleurs) ou des surfaces avec des particules sphériques (cas où il y a
seulement du rouge et du bleu). Il est possible de voir que pour de longues chaînes
hydrocarbonées la surface est plus homogène, la même chose a été constatée sur
l'analyse de la morphologie. Pour cette raison, la rugosité est inférieure à celle des
chaînes hydrocarbonées plus courtes.