Nous allons terminer ce projet en combinant le principe des 2 parties précédentes (Piégeage et Décollage de la goutte). Cette partie de notre projet est purement qualitative puisque l'on va s'attarder sur la description de la combinaison des 2 mouvements. Pour cela nous allons faire arriver une goutte de Leidenfrost sur la plaque avec une certaine vitesse et l'aimant placé au dessus de la plaque à une distance avoisinant la hauteur de décollage associée.



Observations

À partir d'une certaine distance entre l'aimant et la goutte nous pouvons observer le saut de la goutte. Nous avons placé l'aimant à cette distance pour les films suivants. Sur le film nous pouvons observer le saut de la goutte lorsqu'elle arrive avec une certaine vitesse.





Sur la vidéo suivante, nous avons augmenté la vitesse des gouttes.




On peut observer que si la vitesse est trop élevée la goutte arrive à échapper au champ magnétique de l'aimant. De plus sur l'ensemble de ces gouttes, les sauts sont moins hauts que pour la vitesse précédente.



Analyse

Dans un premier temps la goutte arrive avec une certaine vitesse sur la plaque et acquiert une énergie cinétique. Sa vitesse va dépendre de l'inclinaison de notre rampe. La goutte s'approchant de l'aimant va ressentir le champ magnétique de celui-ci. Cela va avoir pour effet d'accélérer la goutte. L'énergie magnétique va alors entrer en compétition avec le poids et l'énergie cinétique de la goutte. À un moment, l'énergie magnétique va prendre le dessus et nous allons observer le décollage de la goutte. Mais comme, par rapport au cas précédent (Décollage), elle possède une énergie cinétique, celle-ci va continuer sa trajectoire et échapper au piégeage de l'aimant. Cependant il est aussi possible d'observer des cas où la goutte ne parvient pas à s'échapper du piégeage et se colle sur l'aimant. Dans ce cas là l'effet leidenfrost disparait, en effet à cause de l'importance du champ magnétique le contact entre l'aimant et la goutte est inévitable, la goutte s'évapore. Un critère de réussite de ce saut est la vitesse des gouttes. En effet pour une distance fixe, si la goutte a une énergie cinétique importante, le champ magnétique n'aura que très peu d'influence sur sa trajectoire. De plus si la vitesse est trop faible, la goutte n'aura pas le temps d'atteindre l'aimant.