In fine...

Nous vous avons présenté ici une étude de gouttes paramagnétiques soumises à l'effet Leidenfrost à l'aide d'aimant et d'oxygène liquide. Pour se faire, nous avons utilisé trois montages différents. Le premier consistait à faire osciller une goutte sur un plan horizontal. Ceci nous a permis de mettre en évidence l'influence de la distance entre l'aimant et la goutte, sur ces oscillations. Ce premier montage nous a ensuite amené à une étude théorique, où nous avons établi une distance pour laquelle l'énergie magnétique primait sur l'énergie de pesanteur. À l'aide du deuxième montage, nous avons pu déterminer expérimentalement ces hauteurs critiques calculées précédemment. Les résultats nous ont permis de confirmer nos recherches théoriques. Nous nous sommes ensuite demandés si une goutte pourvue d'une énergie cinétique pouvait elle aussi s'élever dans les airs à l'aide d'un champ magnétique. Nous avons donc réalisé le dernier montage, où une goutte passait sous un aimant avec une certaine vitesse. Nous nous sommes alors aperçus que la goutte sautait. Une étude plus approfondie de ce dernier montage nous aurait peut-être permis de voir que la hauteur du saut de la goutte variait en fonction de sa vitesse initiale. Nous aurions pu également étudier l'influence de la géométrie des aimants sur celles-ci.



Au cours de ce projet, nous avons pu découvrir le travail en laboratoire. C'est-à-dire réaliser un montage pour une expérience particulière. Trouver des solutions face aux différents problèmes pratiques de ces expériences. En tirer des conclusions théoriques permettant de se pencher sur de nouveaux problèmes et étudier un phénomène qui n'est pas encore complétement compris.