Résultats

Maintenant que nous avons des valeurs de seeings sur les 4 mois, nous pouvons les exploiter et les étudier.


Moyennes des seeings pour chaque jour (la date en abscisse est de la forme MM/JJ/AAAA)

On remarque sur cette première courbe qu'il n'y as pas de tendance systématique quant à l'évolution du seeing jours après jours, néanmoins, cela peut aussi être dû au manque de données. En effet les données utilisées pour la tracer ne s'étalent que de fin janvier à début mai, en sachant de plus que certains jours n'ont pas pu être exploitable car le GDIMM est encore en phase de test. On voit tout de même que le seeing ne dépasse que rarement les 2,5 arcsec.



Les courbes ci-dessus représentent les moyennes des seeings pour chaque heure de la nuit dont l'une (en haut à droite) est représenté avec les barres d'erreurs et la dernière représente le nombre de valeurs que nous avons exploité sur chaque heure. A noter que les heures au-dessus de 24 sont le début de la journée d'après (Par exemple : 26 = 02h00)

Les 2 premières courbes précècedentes nous montrent l'évolution du seeing durant la nuit et la troisième nous présente le nombre total de valeurs de seeings que nous avions pour chaque heure. Pour les tracer il a suffit de faire la moyenne de toutes les valeurs du seeing correspondant à une heure pour chaque jour. La première chose à remarquer est qu'il y a deux points abberants celui à 17h et celui à 05h, les courbes 2 et 3 viennent appuyer ce fait. En effet on voit qu'il y avait très peu de valeurs a ces heures, le GDIMM ne commencant ses acquisitions que lorsque la luminosité est très faible, la seule période de l'année où les horaires de luminosité faible correspondent à 17h et 05h le GDIMM n'a pas fait d'acquisition sauf en fin janvier.

Ensuite, ces courbes nous apprennent que sur le site de Calern il est plus intéressant de faire ses acquisitions en milieu de nuit entre 22h et 01h, c'est là où la valeur du seeing est la plus faible. Malgré tout, on ne peut pas généraliser cette observation à toutes les stations, la qualité du ciel n'est effectivement pas la même sur l'ensemble du globe.


Histogramme représentant l'effectif des valeurs du seeing

La figure ci-dessus est l'histogramme des valeurs du seeing, elle vient appuyer tout ce qui à été dit précèdemment, le site de Calern propose une valeur moyenne de seeing entre 1 et 2 arcsec. Grâce à notre programme informatique nous avons pu en déduire la valeur exacte de la moyenne (1,39 arcsec) et de la valeur médiane (1,21 arcsec). on remarque un pic de valeurs qui vient casse la pente aux alentours de 2 arcsec, cela est du à une couche turbulent qui se trouve de manière générale au niveau du sol donc qui n'affecte pas le télescope situé à 4m de hauteur, mais il arrive que cette couche se déplace jusqu'à se placer au niveau du télescope ce qui va augmenter la valeur du seeing.



Finalement toutes ces courbes nous montrent que sur le site de Calern le seeing est bon, mais ceci nous le savions déjà, cela fait près de 30 ans qu'il y a des études d'interférométries qui s'y effectuent. L'intéret principal du GDIMM n'est donc pas de démontrer ceci, mais au contraire de se placer sur un bon site d'observation pour arriver à optimiser ses méthodes d'acquisition et à pouvoir l'automatiser correctement.