Conclusion
Nous avons abordé dans ce site la modélisation mécanique simplifiée du phénomène présentée par Kergomard et Chaigne afin de pouvoir l’appliquer au violoncelle qui a été utilisé lors du projet de 2016. Nous avons également décrit les méthodes informatiques qui nous ont permis de traiter des séries d’enregistrements (réalisés par le groupe de projet de 2016) contenant la note du loup. Le but principal de ce stage a, en effet, été de mettre en place des programmes utilisant l’Harmonic Inversion et permettant d’extraire toutes les résonances mises en jeu lors de ce phénomène du loup. Après avoir extrait ces résonances, on a pu étudier l’évolution des deux résonances majeures (résonance principale de la corde et du corps de l’instrument) en fonction de la fréquence de la note jouée.
Nous avons alors mis en évidence la présence d’un croisement évité des fréquences des résonances en fonction de la fréquence de la note jouée et un croisement des largeurs de ces mêmes résonances. On a bien retrouvé cette zone de croisement et de non croisement autour des fréquences de la note du loup que nous avons obtenu avec la modélisation simplifiée. Cependant, nous avons remarqué que la note du loup, jouée en corde pincée, semblait se trouver à une fréquence plus haute que celle qui correspond au même violoncelle joué avec un archet. Il apparait alors que la modélisation ne prenant en compte que deux résonances est trop réductrice pour pouvoir expliquer efficacement le phénomène. Il aurait fallu mettre en place une modélisation mettant en jeu au moins trois résonances pour essayer d’approcher au mieux le phénomène de la note du loup dans sa globalité.
Remerciements
Nous tenons à remercier Olivier Legrand et Ulrich Kuhl qui nous ont accompagnés tout au long de ce stage, autant dans l'aspect théorique que pratique.
Ce projet a été réalisé par Florent Bensa et Louis Genieys à l'Institut de Physique de Nice, au Laboratoire de Physique de la Matière Condensée dans le cadre du stage de Licence de Physique année 2016-2017.