Introduction

Phythophthora parasitica:

Les oomycètes représentent un groupe de micro-organismes eucaryotes liés aux diatomées et aux algues brunes et provoquent de nombreuses maladies destructrices pour les plantes et les animaux. Parmi ce groupe, le genre Phytophthora comprend plus de 100 espèces. Les espèces de Phytophthora, les destructeurs de plantes, sont une grande menace pour la production agricole et les écosystèmes naturels (1). Un exemple notable est Phytophthora infestans, qui infecte la pomme de terre et qui a été à l'origine de la grande famine en Irlande à la fin du 19ème siècle.


L'oomycète Phytophthora parasitica est un pathogène hôte très large qui provoque des maladies destructrices d'une grande variété de plantes cultivées comme la tomate, le poivre, la pomme de terre, le tabac, le cacao, la banane, les agrumes, le noyer, l'amande et une grande variété de plantes ornementales, ainsi que les écosystèmes forestiers.


(4) https://www.youtube.com/watch?v=lB4QYN7dlgc


Cette video montre la parasite sous forme de zoospore, dans un sporange.


Les organismes du genre Phytophthora ne sont pas des champignons mais des organismes fongiformes.


Zoospores_of_Phytophthora_parasitica_var._nicotianae (3)



La biologie et le cycle de vie :


Le cycle de vie typique de Phytophthora comprend à la fois des phases asexuées et sexuelles. Il est illustré sur la figure suivante. Les zoospores sont produites par les sporanges et sont des cellules avec deux flagelles qui leur permettent de nager (1).

Intérêt agronomique, moyens de lutte et prévention (2).


Phythophthora parasitica est responsable de pourritures racinaires et du collet sur de nombreuses plantes : ce sont ses manifestations les plus courantes. Les fleurs, les fruits et les feuilles peuvent également être touchés : cela se traduit par un flétrissement ou un pourrissement des parties touchées. Il peut persister longtemps dans le sol ou les parties touchées du fait des chlamydospores abondantes.

Les moyens de lutte et prévention sont :

-le confinement des plantes infectées

-la rotation des cultures sur de longues périodes (plus de 5 ans).

-utilisation de cultivars résistants

-draînage suffisant des sols.