• Analyse et discussion

    Notre but était de déterminer la masse de l'amas Abell 2219 par deux méthodes différentes. Pour pouvoir les comparer, il est nécessaire d'effectuer nos calculs pour deux rayons de l'amas comparables. Puisque le théorème du Viriel nous imposent une certaine région du ciel (celle délimité par le rayon du Viriel) plus limitée que la région considérée pour le calcul en imagerie. Il convient donc de ré-effectuer les calculs de la masse lumineuse en considérant ce nouveau rayon que l'on estime à 8 arcmin soit 1.79 Mpc.
    Dès lors, la masse obtenue est de l'ordre de 10^13 Msol. Plusieurs articles estiment que ce rayon correspond à celui qui délimite la zone centrale de l'amas ; le rayon total de l'amas est d'environ 3.1 Mpc.

  • Matière sombre

    La matière noire (appelée en anglais "Dark Matter") est un concept très important en comologie et astrophysique moderne. Elle désigne l'existance d'une matière non barionyque encore inconnue constituée de "particules" massives qui n'interragissent avec aucune onde électromagnétique.
    Depuis une décennie, des collisions d'amas de galaxies ont fourni des preuvres convainquantes de l'existance de la matière noire.

  • Preuves

    La masse lumineuse est de l'ordre de 10^13 Msol alors que la masse dynamique est de l'ordre de 10^15 Msol. On en déduit que cette dernière est cent fois plus importante que la masse lumineuse. Il existe donc une masse manquante dont la présence semble dominer dans l'amas.
    Dans un certain nombre d'objets astrophysiques, les mouvemets observés sont différents de ceux auxquels ont s'attend en théorie, quand on essaie de les déduire de l'action gravitationnelle des masses observées; tout se passe comme si un masse invisible était présente.

  • Conséquences

    D'après de nombreuses études, la matière sombre semblerait donner sa structure à l'Univers. En effet, elle formerait de longs filaments entre les amas de galaxies, et constituerait une sorte de « toile cosmique », un peu à l'image de l'organisation des neurones dans le cerveau, où chaque neurone représenterait un amas de galaxies. Lors des premiers instants de création de l'Univers, la matière baryonique était incapable de former des atomes en raison de la pression trop importante des photons. En revanche, la matière sombre, n'ayant aucune interaction avec les photons, aurait créé des fluctuations attirant par gravitation la matière ordinaire. Cette hypothèse expliquerait donc la formation des amas de galaxies créés par accrétion de matière attirée gravitationnellement par le puits de potentiel engendré par la matière sombre