On a déterminé deux protocoles expérimentaux nous permettant de caractériser la modulation de phase et d'amplitude du SLM utilisé.
Comme montré ci-dessous, on a dans un premier temps dirigé le faisceau lumineux à l'aide de deux miroirs (M1 et M2) vers un système confocal dans le but d'aggrandir le faisceau laser (afin que celui-ci recouvre au mieux l'écran du SLM). Le polariseur 0 et la lame demi-onde nous ont permis d'induire une polarisation rectiligne à 45°, ceci étant la polarisation optimale correspondant au SLM utilisé. Les trous divisent le faisceau en deux sous-faisceaux, dont un qui sera dirigé vers une moitié de l'écran du SLM (ayant un décalage de phase induit par le niveau de gris 0) et l'autre se dirigeant vers la deuxième moitié de l'écran qui recevra un niveau de gris variant de 0 à 255. Afin de mettre en évidence le décalage de phase entre les deux faisceaux, nous les faisons interférer à l'aide de la lentille L3. L'objectif de microscope permet quant à lui d'imager le profil d'interférence sur l'objectif de la caméra (Thorlabs) utilisée.
Cette fois-ci, nous avons gardé la même expérience que précédemment, excepté que nous avons retiré la lame demi-onde et rajouté un couple de polariseur (induisant la même polarisation) afin d'obtenir une modulation d'amplitude. En effet, le SLM ne module pas directement l'amplitude, mais la polarisation du faisceau. Il n'est pas nécessaire non plus de faire interférer les deux faisceaux, mais nous avons préféré modifier au moins l'expérience précédente, dans le but de pouvoir la reconstruire au mieux si de nouvelles mesures étaient nécessaires pour la modulation de phase.