Le SLM étant caractérisé, nous pouvons maintenant mettre en forme un faisceau lumineux. Dans cette partie, nous détaillerons notre travail consistant à injecter de la lumière dans chaque guide d'ondes composant le réseau photonique utilisé.
Rappelons qu'un réseau photonique est un arrangement de guides d’ondes qui sont couplés soit de manière constante soit périodiquement. Le type de réseau que l'on utilisera pour la suite du projet est présenté ci-dessous:
Chaque guide d'ondes est représenté par un filamment gris. Leur diamètre est de l'ordre de quelques micromètres. Les plus petits espacements sont de l'ordre de la dizaine de micromètres et les plus grands espacements sont de l'ordre de la centaine de micromètres.
Dans un premier temps, nous dirigeons à l'aide de deux miroirs M1 et M2 un faisceau laser à 632,8 nm vers un système confocal composé de deux lentilles (exactemment comme dans les montages expérimentaux précédents) dans le but d'aggrandir le faisceau incident (pour que celui-ci recouvre le plus de pixels du SLM). Ensuite, nous avons placé une lame demi-onde de sorte à tourner la polarisation rectiligne (induite par le polariseur situé à la sortie du LASER) de notre faisceau à 45°. Après avoir divisé l'écran du SLM en deux parties (l'une pour le contrôle de phase et l'autre pour l'amplitude), à l'aide de deux beams splitters (séparateurs de faisceaux 50/50) nous dirigeons tout d'abord le faisceau sur la première moitié (qui séparera le faisceau initial en plusieurs) du SLM puis sur sa deuxième moitié (qui elle modulera la phase des différents faisceaux). Enfin, un deuxième système confocal composé des lentilles L3 (focale 500mm) et L4 (focale 10mm) est placé après notre polariseur de façon à injecter correctement les faisceaux incidents dans chacun des guides. Les miroirs M4, M5 et M6 permettent de les diriger. A la suite de tout ça, nous avons placé notre réseau de façon à ce que dans chaque guide nous injections correctement les faisceaux incidents. Ceci est vérifié à l'aide de la caméra RASPISTILL raspberry pi 2, ainsi que d'une lentille L5 et d'une lame de verre placée entre la lentille L4 et L5. Ces lentilles forment ensemble un troisième système confocal permettant d'imager l'entrée de chaque faisceau sur les différents guides d'ondes (ceci est permis grâce à une reflexion de 4% de la lumière sur la tranche du réseau.