Programmation : l'angle d'isoplanétisme
Après acquisition des donnèes, il faut traiter les informations brutes. Ce travail se fait essentiellement de manière numérique. Il s'agit de savoir lire les images capturées et, pour l'essentiel, de calculer l'intensité de chaque étoile observée (une étoile par objectif).
Isoplanétisme θo
I. Indice de scintillation
Pour calculer l'angle d'isoplanétisme, on effectue au préalable la "séparation des étoiles", vue dans la méthode de détermination du seeing.
On s'intéresse à présent à la sous-image correspondant au pic central (spot C). Ensuite, pour chaque image du bloc considéré, on calcule la somme en intensité de chaque pixel de cette sous-image. Sur le bloc, on peut alors déterminer la moyenne des N sommes d'intensité du bloc <I> ainsi que sa variance σI2. En prenant le rapport des deux et en élevant la moyenne au carré, on obtient l'indice de scintillation :
SI =
σI2
<I>2
Dans le programme, il s'agit de faire une boucle qui lit chaque image du bloc et de sommer par ligne puis par colonne chaque pixel. Ensuite, pour calculer la moyenne pondérée, on utilise la fonction "mean". Pour la variance, on passe par l'écart-type grâce à la fonction "std" (de l'anglais standard deviation).
II. Obtention de l'angle d'isoplanétisme
L'équipe d'Aziz Ziad et Éric Aristidi ont alors mis au point une formule propre au télescope utilisé. Celle-ci met en jeu l'angle zénithal z ainsi que l'indice de scintillation SI :
θ0-5/3 = 0.198×(cosz)-8/3×SI