Voici la courbe
finale obtenue pour le transit de l'exoplanète XO-1b:
Courbe
finale regroupant les données des différentes
observations
Nous avons
déterminé les grandeurs physiques suivantes :
la magnitude de
l’étoile au milieu du transit : (11,348
± 0,005)
la baisse relative de luminosité
: (0,28 ± 0,04)
la durée
du transit:
-
durée
minimale = 176,4 mn
- durée maximale = 195,7 mn (on ne sait pas comment la
valeur
prédite a été calculée)
- durée moyenne = (186 ± 9) mn
la
période de révolution: nous avons
utilisé les courbes du 11 et du 15 mars pour faire cette
mesure, nous avons superposé ces deux courbes et
repéré deux points semblant correspondre au
même moment du transit : le 12 mars à 2h12mn45s et
le 16 mars à 0h51mn21s.
Nous avons obtenu :
La relation :
où L est
la luminosité,
nous permet de calculer le rayon de la planète.
On en déduit :
Cette valeur est
supérieure à la valeur connue:
1,3 Rj ~ 93000 km.
Pourtant, la baisse
de magnitude
expérimentale (0,03) semble correspondre à la
valeur lue sur d'autres courbes (elle ne dépasse pas 0,05 :
exemple sur http//users.skynet.be/fa079980/non_cv_2006/exoplanet_X0-1b.htm).
En fait, cette
valeur a été obtenue en tenant
compte de l'assombrissement au centre bord. La luminosité de
l'étoile n'est pas uniforme, le bord de l'étoile
est plus « sombre » que le centre (pour plus de
détails, voir http://www.howell-ltd.com/Astronomy/Images/PDFs
/XO1_0605414.pdf).
La masse de la
planète est donnée par :
On suppose que la masse volumique de la planète est du
même ordre que celle de son étoile car il
s’agit d’une planète gazeuse, du
même type que Jupiter ou Saturne.
On fait aussi l’hypothèse que la
planète et l’étoile sont des
sphères.
On prend la moyenne de ρj et ρs :
D'où,
avec les grandes
incertitudes venant de la précision sur les valeurs de
départ:
On peut alors
déterminer le rayon orbital par:
La masse de la
planète est de l'ordre de 10^27 kg alors que
celle de l'étoile est d'environ 10^30 kg. On peut donc
négliger Mp devant M.
La latitude du
transit est :
Nos valeurs sont
généralement en accord avec les valeurs
prédites, nos incertitudes sont bien entendu plus grandes
mais ces résultats sont plutôt encourageants pour
une première. En effet, c’est la
première fois qu’un transit
exoplanétaire a pu être observé
à Nice.