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Réduction de données

 

OUTILS D'OBSERVATION

 


Le télescope Schaumasse, de type Casssegrain :
son diamètre est de 40 cm, sa distance focale de 6 m et il repose sur une monture équatoriale à fourche.

 

Schéma d'un téléscope de type Cassegrain


Il est équipé d’un miroir primaire concave et parabolique, dit objectif, et d’un miroir secondaire convexe hyperbolique. Contrairement au télescope de Newton, le miroir primaire est percé en son centre et les axes optiques des deux miroirs coïncident. L’oculaire se situe derrière le miroir principal (cf. schéma) et non sur le côté comme pour le télescope de Newton. Il s’agit d’un dispositif optique réflecteur, proposé en 1672 par Laurent Cassegrain. Ce télescope a été utilisé jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le principal avantage du télescope de Cassegrain est sa compacité mais l’utilisation d’un miroir parabolique a pour conséquence de générer une aberration de coma, ce qui déforme les étoiles en bord de champ : celles-ci présentent la forme d’une comète (coma = chevelure). Le champ utilisable s’en trouve donc réduit.

 

 

Une caméra CCD (Coupled Charge Device : Dispositif à transfert de charges) transforme un photon en une impulsion électrique (électron). Elle est constituée de cellules photosensibles appelées photosites que l'on peut schématiser comme des puits quantiques. Le logiciel associé va caractériser un nombre de photons par un nombre réel codé en binaire (0 ou 1) nommé ADU (Analogic Digital Unit : Unité Analogique Digitale). Il existe deux défauts liés à la caméra CCD:

- le défaut de biais : lors du transfert des charges, il peut rester des photons dans un puits quantique.
- le défaut de cosmétique : pour un même nombre de photons, on peut avoir un ADU différent et donc une réponse différente selon le pixel.

Pour retirer ces défauts, on calibre la caméra avant chaque prise d'images en réalisant une série de :

- biais de temps de pose court, l'obturateur (télescope) étant fermé.
- « flat » en évitant la saturation (le puits est rempli et l'on perd l'information apportée par des photons supplémentaires). On peut faire un « flat » sur le ciel ou sur un écran, l'important étant que la caméra soit éclairée uniformément.

Un autre défaut existe mais qui ne joue pas un rôle pertinent dans notre cas : le « dark ». A cause de l'agitation thermique, les électrons de la caméra peuvent se loger dans les puits. Pour les en empêcher, on refroidit la caméra par effet Peltier.

 

OUTILS INFORMATIQUES UTILISES

 
. Traitement des images avec Pyraf et ds9.

Image brute provenant de DS9

 

. Analyse des images (photométrie d'ouverture) avec Daophot

Utilisation de la fonction Phot en mode interactif

. Etude des courbes avec Gnuplot




représentation graphique sous gnuplot
(courbe obtenue à partir de l'observation de la nuit du 7 au 8 Mars 2007)