Notions utiles
.La distinction entre planète et
étoile:
Une planète ne brille pas par elle-même, elle
réfléchit la lumière qu’elle
reçoit
de son étoile alors qu’une étoile
produit son
énergie par réaction de fusion de
l’hydrogène en hélium. Or, des objets
comme les
naines brunes, qui ont une masse inférieure à
0,08 masses
solaires et tirent leur énergie de réactions de
fusion du
deutérium, un isotope lourd de
l’hydrogène, ont une
masse comprise entre 13 et 80 masses de Jupiter. A la limite, il est
difficile, voire même impossible, de trancher sur la nature
d’un objet détecté.
.Constellation:
C'est un ensemble d'étoiles
dont les projections sur la voûte céleste sont
suffisamment proches pour qu'une civilisation donnée ait
décidé de les relier par des lignes imaginaires,
traçant ainsi une figure sur la voûte
céleste. Une constellation est donc un astérisme
particulier.
Dans l'espace tridimensionnel, les étoiles d'une
constellation sont ordinairement très dispersées,
mais elles paraissent être regroupées sur la
plaine imaginaire du ciel nocturne.
.Astéroïde:
C'est un objet céleste dont la taille varie de quelques
dizaines de mètres à plusieurs
kilomètres de diamètre et qui, à la
différence d'une comète, tourne autour du Soleil
sur une orbite faiblement elliptique (cf. lois de Kepler). Les
astéroïdes font partie de notre système
solaire et ne sont pas les satellites d'une planète.
On suppose que les astéroïdes sont des restes du
disque protoplanétaire qui ne se sont pas
regroupés en planètes pendant sa formation.
.Comète:
C'est un petit astre brillant du
système solaire, dont l'orbite a
généralement la forme d'une ellipse
très allongée, et souvent accompagné
d'une longue traînée lumineuse due à
l'interaction entre la comète à vitesse
élevée au voisinage du Soleil et le vent solaire.
.Système
solaire:
C'est
l'ensemble des astres soumis au champ de gravitation du Soleil.
Il
comprend huit planètes en orbite autour du
Soleil:
Mercure,
Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune
par
ordre d'éloignement au Soleil (anciennement neuf avec
Pluton).
Mais
aussi leurs satellites et anneaux, des astéroïdes,
des
comètes, des météorites...
Descriptif
de la formation du système solaire:
Selon la
théorie standard
de la formation du système solaire, le Soleil et les
planètes se sont formés au
sein d’un immense nuage de gaz (hydrogène et
hélium essentiellement), de
poussières et de glaces. Ce nuage s’est
effondré sous l’effet de sa propre
gravité. Ceci a peut-être
été déclenché par la
pression de radiation d'une
étoile proche récemment formée ; mais
comme il était en rotation, ce nuage a
pris la forme d’un disque avec le proto-Soleil au centre. Du
gaz et de la
poussière provenant du disque ont été
attirés par le champ gravitationnel du
proto-Soleil, la pression croissante a comprimé le gaz et
fait augmenter sa
température jusqu'à ce qu'elle soit suffisante
pour que le tout jeune Soleil
amorce des réactions de fusion thermonucléaire en
son coeur. Dans ce disque,
des embryons de planètes, les
planétésimaux, ont grossi par accumulation de
poussières. La température dans le disque
protoplanétaire allait en décroissant
du centre vers l'extérieur. Dans les régions
centrales, les particules de
glaces se sont donc évaporées sous
l’effet de la lumière solaire et seule la
matière stable à haute température
s'est maintenue. Les particules de poussière
se sont agglomérées et ont donné
naissance aux planètes rocheuses ou
telluriques. Dans les régions externes, où la
matière plus volatile a subsisté,
il y avait assez de matériau, poussières mais
surtout glaces (d'eau, de méthane
et d'ammoniac), pour former des planétésimaux
assez massifs pour attirer le gaz
environnant, essentiellement de l'hydrogène : les
planètes gazeuses
étaient nées. Enfin, le vent solaire a
repoussé les débris non
accrétés au-delà
de l'orbite des planètes. Ceux-ci constituent les
astéroïdes et les objets
transneptuniens.
le système solaire
Ce
scénario explique la
ségrégation spatiale entre planètes
telluriques et planètes géantes. Il
explique aussi que les orbites des planètes du
système solaire sont quasiment
dans un même plan, celui du disque initial, et presque
circulaires : en
effet, tout planétésimal en orbite trop
elliptique se serait fait détruire par
collision avec d’autres corps. De plus, il rend compte du
fait que les planètes
tournent autour du Soleil dans le même sens, qui est le sens
de rotation du
Soleil sur lui-même. Mais les
propriétés de la plupart des systèmes
exoplanétaires sont incompatibles avec ce
scénario.
.Unité
astronomique (UA):
C'est la distance moyenne de la Terre au Soleil.
Une UA vaut 149 597 871 km. Cette unité est souvent
utilisée pour exprimer les distances dans le
système
solaire, ou pour l'écartement de deux étoiles
dans un
système double.
Tableau de conversion
des unités utilisées en astronomie
( le caractère "E" signifie"10 puissance")
.Année
lumière (al):
C'est la distance parcourue par la lumière en une
année.
Elle vaut 0,3066 parsecs soit 9461 milliards de km ou encore 63240
unités astronomiques.
.Parsec
(pc):
Un parsec est la distance depuis laquelle on verrait le rayon moyen de
l'orbite de la Terre sous un angle de 1 seconde d'arc.
1 parsec = 3,2616 années lumière.
explication schématique du
parsec
.Luminosité
(L):
C'est la quantité d'énergie rayonnée
par
unité de temps par un astre, elle a la dimension d'une
puissance
donc son unité est le Watt.
Cette grandeur est reliée à la magnitude absolue
par:
Le
rapport de luminosité entre deux étoiles est:
.Magnitude absolue (M):
C'est celle que l'on obtiendrait si l'astre
étudié
était à une distance de 10 parsecs.
En guise d'exemple le Soleil possède une magnitude absolue
de +4.8.
La magnitude absolue est reliée à la magnitude
apparente par:
. Magnitude (relative) ou magnitude apparente
(m):
C'est un nombre utilisé pour indiquer la
luminosité d'une
étoile dans le ciel visible depuis la Terre. Plus il est
petit,
plus l'astre qu'il caractérise est brillant.
.Ascension droite (a ou α):
C'est
un terme associé au système de
coordonnées
équatoriales, qui est l'équivalent sur la
sphère
céleste de la longitude.
illustration
de l'ascension droite et de la déclinaison
A l'instar de la longitude sur Terre qui
mesure l'angle entre le
méridien d'un lieu et un méridien de
référence appelé aussi
méridien principal,
l'ascension droite d'un astre mesure l'angle entre le cercle horaire de
cet astre et un cercle horaire de référence.
De même que l'intersection entre le méridien de
Greenwich
et l'équateur sert de point d'origine pour la longitude
terrestre, il existe un point d'origine pour l'ascension droite. Ce
point, appelé point vernal et noté g ou
γ, est un
des deux points où l'équateur céleste
et
l'écliptique se croisent.
Le cercle horaire passant par ce point est le cercle horaire de
référence.
Ces croisements définissent les deux équinoxes.
Le point
γ correspond à l'équinoxe de mars
(printemps dans
l'hémisphère nord).
L'ascension droite se mesure toujours en angle horaire
exprimé
en heures, minutes, secondes en temps sidéral ; une heure
étant équivalente à 15
degrés.
L'ascension droite permet aussi de déterminer facilement
combien
de temps il faudra à un astre pour atteindre un certain
point
dans le ciel. Par exemple, si une étoile d'ascension droite
01:30:00 est au méridien, il faudra 18h30 à une
autre
étoile d'ascension droite 20:00:00 pour être au
méridien (20h00 - 1h30).
.Déclinaison
(d, δ, dec):
C'est la mesure de l'angle entre un objet et
l'équateur céleste.
Elle est l'équivalent de la latitude projetée sur
la
sphère céleste, et s'exprime en degrés
(°),
minutes (') et secondes ('') d'arc, positif au nord et
négatif
au sud de l'équateur céleste.