Le Projet

Le but de ce projet est avant tout d'estimer la masse des amas de galaxies. Nous décidons pour cela de prendre deux amas : L'amas de Coma et Abell 209. L'amas de Coma est un des amas les plus proches, de par ce fait, nous avons donc beaucoup de données et qui plus est, plus précise que d'autres amas qui seraient potentiellement plus loin. D'autre part, c'est un des seuls amas proches qui peut être considéré comme relaxé, c'est à dire ayant un potentiel gravitationnel unique, bien défini et à symétrie sphérique. Abell 209 est intéressant car c'est un amas qui fait parti de la catégorie des amas CLASH (Cluster Lensing And Supernova survey with Hubble). Ils ont la caractéristique d'être des amas qui sont très étudiés et qui ont la propriété de posséder, de façon apparente, une certaine stabilité dans le domaine du rayonnnement X. Car nous le savons, il est important d'étudier un amas stable afin d'avoir une estimation fiable de sa masse. Cependant, avant de déterminer la masse d'un amas, nous devons passer par différentes étapes obligatoires qui ont toute leur importance.

Etapes du Projet

Ici nous présentons de façon exhaustive toutes les étapes nous ayant permis d'accéder aux résultats finaux :

1- Récupération des Données : Tout d'abord nous récupérons les données nécessaires pour estimer la masse d'un amas de galaxies sur divers sites et les mettons sous un format convenable à la lecture.

2- Estimation de la position de l'amas : Grâce à ces données nous estimons d'abord la position de l'amas, donnée essentielle car influant sur le reste des mesures.

3- Calcul des paramètres nécessaires : Une fois que la position de l'amas est estimée nous pouvons alors calculer les paramètres qui permettent d'estimer la masse, le rayon viriel et la dispersion de vitesse radiale. Avec ces derniers nous pouvons effectuer notre première estimation de la masse de l'amas.

4- Estimation des erreurs : Afin que notre mesure puisse être discuté et discutable nous essayons ensuite d'en estimer les erreurs.

5- Comparaison avec la littérature : Nous portons alors un regard critique sur les premiers résultats obtenus à l'aide de la littérature afin de déterminer si ces derniers sont réellement représentatifs ou s’il faut travailler un peu plus les données avant d'effectuer l'estimation.

6- Ajout d'une méthode de filtrage : Dès lors nous mettons en place une méthode de filtrage des données afin de ne conserver uniquement les objets qui ont le plus de chance d'être représentatifs du potentiel gravitationnel.

7- Comparaison des résultats finaux : Nous comparons enfin nos résultats finaux avec les résultats de la littérature, discutons de la concordance entre ces derniers et projetons des perspectives pour des suites à ce projet.