Le dispositif expérimental est décrit par la figure suivante :
Montage expérimental .
On dispose d’une caméra placée verticalement au dessus du verre qui nous permet de visualiser «l’aire de contact réelle» noté A = π a2 avec a le rayon du cercle observé.
Cette aire est visualisée lorsque les surfaces solides sont mises en contacts avec le bain de liquide placé en dessous. Ce qu’on appellera par aire de contact par la suite, est en réalité la projection de «l’aire de contact réelle» sur les images de nos expériences.
Pour l’étude du pont capillaire, on utilisera les surfaces de PDMS sphériques qu’on a préparées. Leur géométrie permet de s’assurer que la forme du pont capillaire reste stable au cours de nos expériences. En effet, Debrégeas et al ont constaté que dans le cas où un pont capillaire se forme par une goutte de liquide écrasée entre deux plaques planes, le ménisque n’est pas toujours stable.
Pont capillaire formé entre deux plaques horizontales, expérience de Debrégeas et al.
Le liquide utilisé est l’eau distillée. Cette eau a été choisie afin d’éviter son glissement sur la surface solide au moment où on vient tirer le verre. Ceci nous permet donc d’étudier le pont capillaire dans son régime quasi-statique (Si le liquide choisie était visqueux, au moment où on vient tirer le verre, on aura un film de liquide qui sera entraîné par la surface. Dans ce cas on ne sera plus en régime quasi-statique, mais plutôt en régime dynamique). On s’intéressera particulièrement dans notre projet à l’étude du pont capillaire dans son régime quasi-statique.