Protocole expérimentale

La surface de PDMS qu’on a préparée est maintenue par un anneau circulaire relié à une table de déplacement vertical. Les déplacements se font sur une distance de 11,5 cm et avec des vitesses comprises entre 1 et 5000 μms−1. Ces déplacements sont assurés par un moteur pas-à-pas et contrôlés par une interface de programmation appelé «LabVIEW». Ce logiciel nous permet de voir l’évolution du pont capillaire en fonction de la hauteur h du solide par rapport au bain liquide et de la vitesse de déplacement V du substrat sur l’eau. On étudie le pont capillaire en régime quasi-statique en fixant une faible valeur de la vitesse V de déplacement. Dans toutes nos expériences, la vitesse a été maintenue à 5 μms−1.
Le mécanisme du pont capillaire consiste à approcher la surface solide sphérique du bain de liquide à vitesse V constante. On s’assure que le pont capillaire n’a pas été formé d’une manière brusque au moment où le substrat se met en contact avec l’eau. On définit l’origine des distances bain-verre h = (0±1) μms−1 à cet instant (B). Un pont capillaire prend alors forme (C). On tire ensuite le substrat du bain à la même vitesse que l’enfoncement (D). Comme on est en régime quasi-statique, on peut stopper le mouvement avant que le pont capillaire ne casse et ré-enfoncer la surface dans le bain d’eau distillée. Après cassure du pont, une goutte peut rester attachée sur la lentille (E).


protocol
Schéma descriptif du protocole expérimental.