Résultat Typique

En premier temps, on forme le pont capillaire en enfonçant le substrat dans l’eau. On saisie la valeur de la hauteur à laquelle on veut que la surface solide monte, et V la vitesse à laquelle s’effectue ce déplacement. On lance ensuite les mesures. Les valeurs des aires de contact et des hauteurs que prend le solide sur le bain de liquide sont obtenues depuis Image J. On regarde ensuite la progression des aires de contact réelles lorsque la hauteur du solide par rapport au bain d’eau distillée augmente et on trace la courbe représentative de l’aire de contact en fonction de la hauteur.


resultat(a) : Évolution des aires de contact réelle en fonction de h dans le cas du tirage du substrat du bain liquide. (b) : Courbe A=f(h) correspondante au tirage du solide.
Lorsqu’on effectue un tirage de la lentille, la hauteur entre la surface du solide et la surface libre de l’eau augmente vers les h positifs. Au fur et à mesure que la hauteur augmente, le liquide démouille de plus en plus la surface, et les forces capillaire ont tendance à ramener le liquide sur sa surface libre. L’aire de contact alors entre le solide et l’eau devient de plus en plus petite. La courbe de l’aire de contact en fonction de la hauteur qu’on a tracé présente 3 parties distinctes. La courbe de la partie (A) évolue de manière constante. On l’appelle «plateau». Cette forme est due au faite que la ligne de contact reste piégée sur la surface solide à l’endroit où elle a touché la surface lorsque le pont a été formé à h = 0. L’aire de contact n’évolue plus pour un certain nombre de hauteurs différentes. Cependant, au moment où la ligne de contact se rétracte de façon quasi-statique, et que l’angle de contact atteint l’angle de reculée, alors l’aire de contact commence à diminuer linéairement en fonction de la hauteur (B). A une certaine hauteur, on observe une légère déviation à la linéarité expliquée par le faite que le pont s’est brisé à h = hf (C) et que l’eau s’est évaporée vers la fin du tirage.